- irrécouvrable
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• 1840; de 1. in- et recouvrable♦ Dr. Qu'on ne peut recouvrer. Taxes, créances irrécouvrables. ⊗ CONTR. Recouvrable.⇒IRRÉCOUVRABLE, adj.Qu'on ne peut recouvrer. Impôt, somme irrécouvrable. La fortune de M. Honoré de Gabry (...) n'était transmise aux héritiers (...) d'immeubles hypothéqués et de créances irrécouvrables (FRANCE, Bonnard, 1881, p. 363).— Au fig. Qui ne peut plus exister, se présenter à nouveau. Ce moment insignifiant est unique, irrécouvrable, inimitable, comme tous les moments de l'existence de toutes choses (MAETERL., Hôte inconnu, 1917, p. 155).Prononc. et Orth. : [
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]. Att. ds Ac. dep. 1878. Irrécouvrable, irréligieux, irréligion, irrémédiable, irrémissible, irréprochable ont un mot de base sans accent aigu : recouvrer, religieux, religion, etc., d'où parfois : [
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]. V. irréligion. Étymol. et Hist. Cf. début XVe s. [ms.] le dér. irrecouvrablement ([P. LE FRUITIER dit SALMON] Traict., ms. Genève 165, fol. 250 r° ds GDF. : Tresors perdus irrecouvrablement); 1. 1416-28 « irrémédiable, irréparable » chose inrecouvrable (CHRISTINE DE PISAN, Epistre de la prison de vie hum., éd. S. Solente ds Bibl. Ec. chartes, t. 85, 1924, p. 283); 2. fin XVe s. « dont on ne peut reprendre possession » cont. milit. ville irrecouvrable (COMMYNES, Mém., éd. J. Calmette, V, 17 [avr. 1477], t. 2, p. 203). Dér. de recouvrable; préf. in-1.
irrécouvrable [i(ʀ)ʀekuvʀabl] adj.ÉTYM. 1840; déb. XVe, « irréparable », Christine de Pisan, et l'adv. irrecouvrablement, P. Le Fruitier; de ir- (1. In-), et recouvrable.❖1 Dr. Qu'on ne peut recouvrer. || Impôts, sommes, taxes irrécouvrables. || Créances irrécouvrables.2 Fig. Littér. Qui ne peut se retrouver. ⇒ Irretrouvable. || « Ce moment insignifiant est unique, irrécouvrable, inimitable » (Maeterlinck, in T. L. F.).
Encyclopédie Universelle. 2012.